Indoor DR2 : effet Rashōmon version Phoenomenix

Ils sont vraiment, ils sont vraiment, ils sont vraiment Phoé-No-Mé-Nix la lala la laa laaaa … la lala la laaaa HEY !!!!!

Le championnat régional de Nemours a vu naitre une équipe de folix ! Mais ce n’est pas sur les terres du Gâtinais que l’histoire a commencé …

C’est bien à l’initiative de notre cap’tain Spirit Aurélia que les liens se sont tissés, deux jours avant le démarrage du championnat, à l’occasion d’un apéro très réussi. Ce soir-là, il ne fallait pas se laisser abattre. Bien entrainé par le présidoche Patoche, les bières de Noel et autre planteur étaient au rdv. Anecdotes farfelues et discussions tactiques – à la noix – ont animé notre soirée. Qui a dit que la troisième mi-temps ne pouvait être la première… ?

Samedi midi, c’est une tout autre ambiance. Sous un temps froid et pluvieux bien connu de l’hiver, l’équipe, concentrée, se donne rendez-vous à 12h45 pétante porte d’Orléans pour partir à Nemours.

Premier match contre nos amis mais néanmoins adversaires de la journée, les redoutables Phoenix Pioux :

D’emblée la pression est forte, la barre, mise très haute. L’expérience de nos adversaires – sur le papier supérieurs à nous – se fait ressentir. Nous sommes acculés, repoussés dans nos retranchements. Houss’ et Chad mettent leur grande taille à profit et misent sur leur catch à une hauteur improbable, la malice de Marie et l’explosivité de Léna nous font mal. L’équipe Pioux, emmenée par Ludo et son brassard si… coincoin, l’emporte 13-2.

La sanction est sans appel. Notre coach Pierre nous remobilise entre les deux matchs. C’est une compétition, mettons nos arguments en face, trouvons nos handlers, cherchons à jouer plus simple et plus safe, et surtout : LE DUMP EST NOTRE AMI… on peut y arriver et on va y arriver !!

Une mise en situation avant notre 2e match permet de mieux comprendre les consignes à appliquer et la fluidité recherchée dans le jeu. Les cannelés préparés avec attention par Nat’ ne sont également pas de trop pour récupérer entre les 2 matchs.

Deuxième match contre les Synoptiques :

Nos adversaires, au coach disons… tempétueux, jouent sans complexe ! Mais leurs erreurs de passes trop fréquentes combinées à des catchs maladroits ne les aident pas…

Chez nous, deux lignes se forment pour commencer à se transformer en véritable rouleau compresseur. Ces deux lignes ne se quitteront plus sur tout le reste du championnat. D’un côté Patoche & Nat’ en position de handleur, qui lancent leur tirs snipers vers Yasmine, Yoann et Quentin – de l’autre Aurélia, Andréa, bien aidé par Rudy en meneur de jeu, alimentent Xav et François pour enchainer les points. Les disques volent, nos handlers se trouvent en dump, notre jeu se délie, l’envie et la gnac perturbent nos adversaires. Et que dire des nombreuses interceptions d’Andréa ! Nous tentons même quelques longues qui passent ! Nous avançons, point par point. Le CAP à 11 s’officialise en fin de match. C’est alors qu’une touche de nervosité s’immisce dans notre jeu. L’équipe adverse en profite et réussit à enchainer deux points, mais cela ne leur suffira pas. Victoire 11 – 4. Une victoire méritée, et qui nous fait du bien !

Retour à l’hôtel avec un passage obligatoire par l’autoroute mené par le véhicule d’Aurélia. Faut dire que l’autoroute de Nemours elle l’aime… les sorties de l’autoroute ? Un peu moins

Nous nous retrouvons le soir avec la quarantaine de joueurs des Phoenix à l’hôtel IBIS, juste en face du Courtepaille (a priori). C’est la super ambiance, jamais autant de Phoenix ne s’étaient retrouvés à l’extérieur de Montrouge !! Nous fêtons cette première dignement !

Au restaurant, nous reprenons nos forces. Une pensée pour Cunz’ qui s’était blessé le jour même ponctue le diner. Nous pensons même deux fois à lui, bien aidé par la générosité d’Octave et sa caméra !

Le dimanche, c’est le réveil très tôt. Aurélia est ronchonne, mais pas autant que la légende pouvait le décrire.

Troisième match contre les Disclexiques :

Nous affrontons la meilleure équipe de la poule, et ça se ressent. Pourtant nous marquons le premier point du match (sur un catch de Yasmine contrôlé à la perfection !!). Mais cela a sans doute eu le don de les énerver. Ils ne font aucune erreur, aucun drop. Quand l’adversaire est en défense, leur « araignée » – comme ses coéquipiers le surnommaient – nous interceptait toutes nos passes en fond de zone. Nous perdons logiquement 13 – 2.

Durant l’échange spirit entre les deux équipes à l’issue du match, on leur explique que commencer aussi tôt nous a largement désavantagé. Apparemment eux aussi, mais nous ne les croyons pas. Les Disclexiques nous félicitent par ailleurs de responsabiliser tous les joueurs de notre équipe.

Nous avons du temps avant le 4e match, qui permet à certains membres de l’équipe de s’occuper du ravitaillement, aux autres de supporter les Pioux.

Quatrième match contre les Tsunami 3 :

L’équipe locale, est jeune, très jeune (la somme des âges de nos adversaires serait inférieure à l’âge de Patoche, selon les mots de l’intéressé lui-même !). Ils ont des fourmis dans les jambes, le couteau entre les dents et nous le font bien savoir ! Un début de match très serré nous permet de coller au score, mais les « Tsou » commencent à prendre le large en milieu de partie. Nous tentons de les rattraper sur la fin de la partie, en vain.

Une défaite au gout amer 12-6. Il y avait le potentiel pour faire mieux. L’espoir de rejoindre la poule haute s’envole.

Cinquième et dernier match contre les Revos :

Nous sentons d’emblée que l’équipe est prenable. L’intensité est au rendez-vous. Les Revos mettent un peu trop d’engagement en début de match, cela ne nous empêche pas de garder la tête froide et de mener durant la première partie du match. La ligne de Patoche a fort à faire sur un point long d’une dizaine de minutes… Que les Revos emportent finalement malgré notre défense solide. Peut-être le tournant du match.

Les adversaires sont fatigués, nous tentons avec notre énergie restante de les avoir à l’usure.

Nous rendons finalement les armes sur un score de 7-4.

L’adversaire nous le confiera après le match, nous méritions la victoire.

A la fin de ce week end, nous sommes tous fatigués. Andréa se met à appeler Aurélia « Aurélie », … « pas de souci Adriana » lui répond aussitôt Pierre !

Malgré 4 défaites, dont deux au score peu flatteur, l’essentiel est ailleurs ! Aucun blessé ne sera à déplorer à l’issue de ce week-end. Une équipe est née avec un état d’esprit irréprochable tout au long du week-end. Nul doute que le trophée du Spirit nous sera attribué.

C’est avec impatience que nous attendons la phase retour du championnat en Février 2022 !

Merci à François auteur de ces lignes

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