Le Mans 2015 : des Phoenix « chauds » aux Phoenix « chauves » !

Pour démarrer cette nouvelle saison, les Phoenix envoyaient leur élite ou tout au moins leurs grands sages … oui, ben bref, leur vieille et leurs vieux faire les Masters au Mans. L’équipe des Phoenix chauves renforcés de quelques grenouilles emmenée par le coach Kao se composait de : Jon, Momo, Joël², Guigui, Nico, Jérôme, Oliv’, Zim, Mika, Master O, Lolow et Patoche.

Mans2015

Les auspices étaient a priori favorables. Ainsi, avant de partir, Jon s’écrie : « Chouette, soleil sur le Mans tout le week-end. Le Mans ne sera pas glacé ! ». Mais tout le monde ne partage pas cet enthousiasme… En effet, à peine arrivé sur place, Zim fait face à sa première déconvenue : malgré moult réclamations, il n’y a qu’une tranche de steak dans son double whooper. La serveuse ne se laisse visiblement pas impressionner par le glouton du Mans. Il est alors temps d’aller se coucher, non sans une utilisation peu orthodoxe du play-book par Joël², mais ô combien efficace.

Lever aux aurores pour échauffement au petit matin sur les magnifiques pelouses du Mans. Au loin Patoche entend le doux ronronnement des grosses cylindrées. Il faut bien ça pour compenser sa grosse déception : il pensait venir faire le mixte comme chaque année et se retrouve à jouer avec des vieux. Jérôme, quant à lui, se souvient d’avoir fait jadis le trajet avec une grosse robineuse, dont la route vers Le Mans lui avait desséché la glotte.

Samedi 26 septembre
Ah Ouh PUC 11 – 6 Phoenix
On commence par le derby. Les parisiens entament bien le match, cassent Master O et nous laissent à 4-5 points derrière. Nous relevons la tête et revenons à égalité. Mais les Puciens adoptent une défense spéciale handlers et l’écart se creuse à nouveau, avec à la clé une défaite assez sévère 11-6.

Ultimate Vibration 13 – 3 Phoenix
Ce deuxième match, c’est le gros morceau. Il s’agit de l’équipe favorite, championne en titre. Un beau défi pour nous et un honneur de se frotter à une équipe de haut niveau. Les UV imposent leur jeu. Momo parvient à se faufiler entre les maillots noirs et permet à l’équipe de marquer quelques points. Au final défaite 13-3. Nous n’avons toutefois pas trop à rougir de notre prestation.

Par ailleurs, à cet instant on colle encore à la stratégie du coach, dite «tactique du sous-marin» : on laisse les UV gagner en poule et on les bat en finale. Mais pour arriver en finale il faut gagner au moins un match…

Phoenix 5 – 12 Fus’Yon
Pas trop de souvenirs (ben oui c’est les Masters, on n’a plus trop de mémoire…), juste peut-être un manque de vigilance pour couvrir les longues qui se paye cash. Au final, encore une défaite 12-5…

OUF 11 – 4 Phoenix
C’est la « finale » de cette poule : celui qui perd aura le droit de faire la grasse matinée et ne jouera qu’un match dimanche. Et pas de bol, nous perdons 11-4. Ce sera donc grasse mat’…

Après la douche et l’apéro direction le pub pour oublier la défaite. La victoire galloise redonne le moral, pas à Master O apparemment, qui sans attendre le peloton, mène une échappée en solitaire vers l’hôtel, pour être sûr d’y arriver avant la fermeture.

Dimanche 27 septembre
Phoenix 7 – 10 Manchots
Pour le seul match de la journée, contrairement aux 3 affichés dans les objectifs, nous affrontons nos hôtes. A la différence de la veille, le vent est aujourd’hui de la partie. La partie est serrée. Tout se joue peut-être sur notre dernier point de la première mi-temps que nous marquons 15 secondes trop tôt, permettant aux Manchots de revenir à égalité à la dite mi-temps. A la reprise, les Manchots sont plus réalistes et prennent un peu le large. Ils maintiendront l’écart pour gagner 10 à 7.

Bilan selon les maximes présidentielles :
Perform’ : pas fameux fameux… on ne pourra que progresser l’année prochaine !
Family : check, on a promené les seniors et adopté quelques batraciens…
Q10 : preuve qu’une cure de jouvence devient indispensable à la renaissance du Phoenix.

Les 3 points à retenir du coach (merci le coach pour le week-end)
– écouter les consignes du coach ;
– ne pas laisser traîner le playbook sur les genoux des équipes adverses ;
– ne pas faire une répétition générale de la tactique appelée à la reprise du temps mort avant le check…

…. ou peut-être ne fallait-il tout simplement pas partir à 13 !

(Marie la preuve que tu aurais dû venir…)