Film Fée’Nix

TITRE DU FILM : PRINCESSES FEE’NIX

LIEU DU TOURNAGE : A ANGERS ET AU CHÂTEAU DE SAVENNIERES

SON : MARIE (surtout la nuit)

LUMIÈRES : A2 (dans certaines chambres)

ACTRICES : ANNA, AURÉLIA, ÉLODIE, EVELYN, MATHILDE, MARIE, MOUNIA, SARAH, SONIA ET A2

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METTEUR EN SCENE : GUILLAUME

PRODUCTEUR : FFDF qui, à terme, garde le contrôle du sport.

SCENARIO : 2ème coupe féminine indoor et 2ème participation des Fée’Nix. L’objectif étant de faire aussi bien que l’année dernière (7ème/12) sur le terrain et tenter de conserver le trophée du fair-play.
Pour pimenter le scénario, le producteur a changé les règles de tournage 6 semaines avant le film : pas de pause, on tourne en continu. Changements d’acteurs autorisés en plein tournage. Film de 25 minutes avec prolongation d’une scène.

INTERVIEWS DES ACTRICES ET DU METTEUR EN SCÈNE :

SARAH, que penses-tu du jeu continu ?

« Je préfère car il faut toujours être concentrée et plus au taquet sur le terrain et à l’extérieur pour rester dans le match. Quand on est essoufflée, on peut sortir de suite et c’est plus efficace. »

AURÉLIA, as-tu eu peur des T-RAIX ou étais-tu prête à bouffer du dinosaure ?

« Non je n’ai pas eu peur. C’était un super match car fluide et fun. J’avais un peu peur d’être handleuse mais cela s’est plutôt bien passé. Heureuse d’avoir gagné 12-3. »

EVELYN, 11-8 contre les Zérogènes te semble-t-il justifié ? Et comment t’es-tu sentie sur le terrain ?

« Le score est justifié car on a fait du bon jeu, de la belle défense et de belles longues. Je me suis sentie un peu perdue sur le terrain avec notre nouvelle attaque de zone (annoncée judicieusement par Marie). Ma binôme Mounia est gentille et on travaille super bien ensemble. Tout est dans la force de mon pyjama. »

ANNA, as-tu retrouvé une jeunesse en jouant contre Magic disc ?

« Je me suis sentie vieille. A la fin, il y avait un écart physique. 4-12 : ça fait mal. Il ne devrait pas y avoir autant d’écart. Il aurait fallu une stratégie car notre jeu était désorganisé mais ce sont les nouvelles règles. Les 3 filles aux bandeaux nous ont bien laminées. »

MARIE, as-tu apprécié les petits beurres de Nantes ?

« Je me suis énervée à la fin. Des gens ont abandonné sur les 4 derniers points. J’étais frustrée. Il n’y avait que des passes trop tard, plus du tout de lucidité et un décrochage total. 4ème match difficile physiquement et défaite au final (10-14). »

SONIA, ça fait quoi d’être la mamie du groupe ?

« J’ai l’habitude. J’essaie de courir quand même et j’espère que ça ne se voit pas que je suis vielle. (Aurélia : « ça ne se voit pas »). Je compense avec mes années d’expérience (2 ans) 🙂 . Mais quand tu es une mamie, tu veux aller chercher tes dernières ressources et tout donner. Le hockey subaquatique m’a bien aidé pour ça. »

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SARAH, AURÉLIA , avez-vous bien dormi ?

« On s’est endormi très rapidement. Heureusement qu’il y avait le bouton de la lumière à côté de notre lit. »

A2, le coucher ?

« Pas rapide, mon binôme a fait que de parler…de rétropool 🙂 »

MATHILDE, 1er match du dimanche matin à 9h encore contre les T-RAIX, dur dur ?

« Ça dépend pour qui. Moi ça allait. J’étais motivée, je voulais faire un jeu propre, mais ça tirait de partout au niveau de mon corps. Trop de courbatures. On s’est bien trouvé, bonne pression défensive. Mais quand on a nous-même la pression, on perd de nombreux disques. Il faudrait mettre plus de plays. Donc bon match mais frustrant. Ma binôme préférée a fait un pool dehors. Mais au final on gagne 12-3 »

MARIE, est-ce que ton rétropool de l’année dernière te met la pression sur les longues ?

« Non parce qu’il n’y a plus de pool à lancer avec les nouvelles règles et pour les longues, ça va, je n’y pense pas. »

ÉLODIE, regrettes-tu de ne pas être restée au PUC ? Et que penses-tu du match ?

« Non, je préfère nos maillots. J’aime trop les Fée’Nix et en plus, on a gagné 9-4 et je préfère être dans l’équipe qui gagne. J’ai aimé le match car le jeu était construit et il y a eu de belles phases de jeu donc c’est cool d’arriver à faire des choses sur le terrain. Match accroché et c’est cool. C’est motivant quand on est dedans. Mais j’ai perdu un genou sur un dive défensif réussi. »

MOUNIA, que penses-tu de ton match et de ton week-end ?

« Je trouve que j’ai vraiment progressé par rapport à l’année dernière. J’ai même marqué 2 ou 3 points. A la même époque l’année dernière, ce n’était vraiment pas ça, donc je suis plutôt fière de moi et de mon équipe. »

A2, une impression sur le week-end ?

« En fait, je crois que je ne vais avoir que des regrets. Je regrette que ce week-end se termine, je regrette qu’il faille attendre 1 an avant de pouvoir remettre ça. Je regrette de ne plus me coucher dans le château, de ne plus voir Evelyn en pyjama. Je regrette de ne plus avoir Mathilde comme binôme, de ne plus voir Élodie faire des dives défensifs. Je regrette de ne plus voir Aurélia sortir des coups droits « outside in » décisifs et de ne plus apprécier les centaines de courses en longue d’Anna. Je regrette de ne plus apprécier les catchs de ouf de Mounia au sol et ceux de Sonia en l’air. Je regrette de ne plus pouvoir faire de passe-et-va avec Sarah et de ne plus vérifier l’alignement nasal de Marie. Je regrette de ne plus pouvoir étirer nos psoas sur les conseils de Guillaume. Bref des regrets, de la tristesse mais beaucoup de bonheur vécu en 2 jours et très fière de cette équipe qui progresse.

KARATÉ… !  »

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GUILLAUME, comment s’est passé ton week-end avec tes 10 princesses ?

« C’était horrible … »

Merci à A2 auteure de ce scripte.

Coup de froid X’trême à Nemours

Le week-end du 26 et 27 novembre dernier se déroulait à Nemours la phase aller du championnat open d’ Ultimate en indoor pour le niveau  DR1 de la Région Nord IdF. L’équipe PhoeniX’Trem, sous la houlette de Coach Jon  est composée de  :xtreme2016b1-1024x803

Élodie (mid)
Étienne (mid)
Hervé (Handler, co-captain)
Joël (mid + handler)
Marie (Handler)
Mathilde (Handler)
Maxime (mid)
Oliv (Handler, captain)
Patoche (mid+handler)
William (mid)

Le Rendez-vous est fixé à 12 h45 ou 13h selon les voitures et  il ne faut pas rater le captain meeting , car notre coach porte également sous son beau bonnet blanc la casquette de directeur de tournoi.

On arrive suffisamment tôt pour faire quelques courses pour l’apéro et le casse-croûte du dimanche (croque + gaufres, le menu des champions). On peut regarder tranquillou les premiers matchs de l’après-midi. Première impression : il y a du lourd en face : du gros niveau chez Izno , des costauds et des cavaleurs au PUC , des grands techniques chez Friselis 2 et des vieux briscards encore verts chez friselis 3. On sent que certaines  équipes seront hors de portée et qu’il ne faudra donc pas se rater face au HOT, au Sun ou au Revo qui semblent plus jouer dans la même cour que nous.

Pour le premier match ce sera Izno en face qui servira de mise en bouche. Pas de pression, on doit se servir de ce match pour se tester et se lancer. Le coach prend la table de marque et l’échauffement commence sans lui. L’arrivée de Houcine , Kao et Vivien nous assure un soutien supplémentaire en tribune.

Nous sommes 10 joueurs et joueuses donc, que l’on a décidé de répartir en deux lignes qui tourneront à chaque point afin de favoriser les automatismes, ou du moins  de créer quelques repères et habitudes de jeu.  Les handlers  Oliv’ et Marie devront  donc  profiter des appels lumineux  d’Étienne , Joël et Maxime tandis qu’Hervé et Mathilde seront au service de Patoche,  Élodie et William. Ces binômes de handler  bougeront peu ce WE mais il y aura plus de permutations chez les middles.

Début du Match ! Les premiers points défilent rapidement . On rend vite les disques et on prend l’eau en défense. Sans surjouer, Izno déroule et nous surclasse. Maxime pour sa première compète score le seul point Phœnix du match. On  profite  de notre premier pull pour placer une défense en zone qui ne retient pas bien longtemps les assauts noiséens. Score final 13-1. Ça, c’est fait.

On a deux heures avant le match suivant que certains mettent à profit  pour siester, jouer aux cartes ou lancer des disques en extérieur. Enfin, on se présentent face au Hot, dont les maillots en font rêver certaine… C’est le match de la journée. Dès l’entame, le match est  disputé. La ligne de Oliv & Marie a un bon rendement et  on commence par mener au score. Les deux équipes se répondent coup pour coup. Trop de déchets en attaque ne nous permettent pas d’en profiter, les 25 mn passent très vite et le Hot finit par nous devancer 7-6 à la fin du temps. On recolle  à 8-8. Il faut défendre pour ce  Golden Point et le Coach décide de sortir … une fille pour éviter le mismatch . Marie cède sa place à Hervé et fait part de son mécontentement  au coach. La suite lui donne raison, il n’y aura pas de turn-over et le point est scoré par le joueur marqué par … Hervé ! Hot : 9 – PhoeniX’Trem : 8

Fin du bal, on rentre au Hilton pour prendre la douche et descendre quelques binouzes avant le restau. Le Capitaine et G.O avait adressé par SMS les codes de toutes les chambres à tout le monde. L’occasion est trop belle. Profitant de l’apéro, un commando  (qui tient à rester anonyme) mène une incursion au gynécée et en refait la déco à sa manière. Gnarf  gnarf gnarf. Puis on enchaine restau, lit au carré pour certain qui ne ménage ni sa bile ni sa peine… et Times Up. La soirée se passe tranquillement, tout le monde est couché de bonne heure car demain le premier match est à 9h30.

Dimanche matin , Joël profite  de l’avant « cri » pour faire une belle annonce  et nous retrouvons nos voisins du PUC dont oninfiltration a observé la défense de zone hier. Ils sont plus physiques que nous et on tache de les contenir collectivement. L’écart entre les équipes ne semble pas si grand sur le terrain,  il y a pas mal de turn-over mais le score défile pour eux, malgré nos efforts d’infiltration…

Les Phœnix  réagissent en serrant les coudes et mettant plus d’énergie et d ‘envie, mais même si on fait bien tourner le disque en attaque on manque de réalisme. Score final PUC : 13 – PhoeniX’Trem : 6 . Ah quand même…

Une heure de pause et on enchaine avec Revo. On les a rencontrés en match de prépa il y a peu , on avait alors perdu le premier match, gagné le deuxième et promis de se revoir ce WE pour la belle.  Ils nous imposent un défi physique, défendent agressivement sur les porteurs de disques et nous poussent à la faute. Désillusion pour ce match que l’on pouvait espérer mieux négocier. Score final : Revo 12 – PhœniX’Trem  5

miamanemoursC’est le début d’une  break de 3 heures . Heureusement, Élo a prévu la pâte à gaufres, les courses pour les croques et tout le monde a embarqué  une ration de beurre à l’hôtel ce matin.  On se lance donc dans la  confection de croques et surtout de gaufres qui feront naître quelques envies chez les équipes adverses et notamment chez ce gros las qui désormais aime Nemours. Malgré ces encas, le temps est un peu long et la motivation retombe un peu .

Il faut se rassembler pour affronter Friselis 2. On les a vu jouer, on sait que ça va être très compliqué et on ne peut pas dire que nos résultats nous permettent de nous rasséréner. Le match file vraiment très vite. Ils bloquent bien le handling et marquent rapidement après les turns. Le fait de sortir à chaque point rajoute au sentiment de ne pas en toucher une et on commence un peu à regarder le bout de nos chaussures entre les points. Friselis 2 : 2 – PhoeniX’Trem : 13. Ah non, c’est l’inverse…

Et voilà c’en est donc fini de cette manche, il est temps de faire la photo et de rentrer à Paris dans la bonne humeur. Le PhoeniX’Ttrem a bien brûlé et renaitra de ses cendres les 17 et 18 février 2017. Chaud !

Merci à Hervé, auteur de ces lignes, et à Élodie pour la mise en couleur. Et si vous ne croyez pas à toute cette belle prose parfaitement authentique vous pouvez toujours aller vérifier les résultats certes officiels mais moins sexy ici.

 

Les Phoenix à l’Ile de Ré

L’équipe 1 des Phoenix, constituée des lurons rigoureusement sélectionnés pour leur raffinement, fut appelée à revendiquer sa légendaire réputation pour la phase aller du championnat de D2 le 29 et 30 octobre, qui allait prendre place sur l’Île de Ré.

Nous mîmes donc cap à l’ouest vers le bastion des huîtres volantes par une austère soirée d’octobre, austérité qui aucunement n’altérait l’altitude débridée de notre troupe, et établîmes nos quartiers sur l’île même, dans un campement fort sympathique réservé par Adrien.

Bien que les hostilités ne commençassent qu’à 15h le lendemain, nous ne nous laissâmes point tenter par l’oisiveté à l’aube de cette fraîche matinée d’octobre ; nous nous extirpâmes ainsi tous vaillamment de nos appartements pour braver la brise côtière, et, sur la plage rocailleuse au pied du phare s’improvisa une partie de ballon rond, objet inusité que nous autres adeptes du disque sûmes manier avec plus ou moins de dextérité. Plutôt plus pour certains, et moins pour d’autres, mais nous tairons les noms. À l’issue de ce déchaînement de prouesses, on chantera pendant longtemps encore la fantastique tête plongeante et but d’Antoine.

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Les choses sérieuses se dessinèrent quand Jon nous prépara ses pâtes sauce tomate au thon et à l’ail capables de revigorer le plus frêle des ménestrels.

C’est ensuite sous les exhortations exaltées et les « hop!hop!hop! » cinglants de notre indispensable préparateur physique Ludo, que nos muscles s’échauffèrent, nos articulations se dénouèrent, notre détermination s’enhardit et que nous fûmes prêts à affronter la première équipe, le Rising Sun de Créteil.

Ce fut notre première victoire du week-end, une victoire assez large (11-4) contre une équipe légèrement moins nombreuse mais combattive, ce qui acheva de huiler la dynamique de notre groupe. J’alternai avec mon binôme Mousse, tandis que Marco et Adrien constituaient un second binôme de choc (nous y reviendrons), et que Ludo et Vivien formaient une paire délurée. Au handling, le disque était entre de bonnes mains avec Jon le capitaine aux yeux d’acier, Kao au poignet foudroyant, et Antoine à la main du diable. Sur la ligne de touche, Houcine le chef d’orchestre de cette machinerie nous prodiguaient ses stratégies.

Après que j’eus mendié quelques pièces pour acheter un café qui mettrait fin à la torpeur dans laquelle je plongeai entre les deux matchs, nous fîmes face aux Zérogènes de Plaisir, spécialistes de la zone. Le combat fut acharné mais loyal, nous rendîmes point pour point jusqu’au cap. Tout se joua à l’ultime action, et nous enlevâmes une seconde victoire dans l’euphorie.

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C’est donc en vainqueurs que nous rentrâmes festoyer dans une baraque hospitalière servant palanquée de poissonailles et autres cuistances. Seul ombrage passager à notre humeur festive, l’incrédulité de nos autres compagnons Phoenix à propos de nos victoires ne fut que momentanée. Après cette soirée passée à faire mariner Adrien et Marco avec un petit divertissement casse-tête, le délassement procuré par nos couches confortables tomba à point nommé.

La matinée du lendemain, teintée d’un café dilué, commença par un match contre les Frisbeurs nantais. Nous tînmes tête jusqu’à 2 – 2, mais quelques erreurs de notre part leur accordèrent l’avantage. C’est avec fierté que j’appelai mon premier « strip », mais hélas! cette équipe extrêmement solide physiquement et techniquement nous accula dans nos limites. Malgré la défaite, nous pûmes assurer un score honorable de 7 – 12.

Fi! Nous conservâmes notre concentration, et abordâmes la seconde rencontre contre les rennais de Mr. Friz. Cette équipe qui nous avait paru précipitée et impulsive dans leur match précédent fit montre de coriacité et nous décontenança en nous devançant de quatre points au score final (6-10). Ce fut donc une issue frustrante pour ce match où les quelques contacts furent cordialement réglés, mais où nous eûmes le sentiment d’avoir manqué de lucidité.

La dernière rencontre nous opposa aux autochtones de l’île, les Red Flying Oysters. Le match fut tendu. Notre plongeur préféré Marco établit sans conteste le record des atterrissages les plus sonores, dans un effort, se justifia-t-il ensuite, pour préserver sa cheville, mais nous ne doutions pas qu’il s’agissait d’une technique spéciale d’intimidation. Les contacts, entre joueurs cette fois, furent plus violents lors de ce match, ce qui donna lieu à quelques discussions. À l’issue de cet affrontement intense, nous encaissâmes une défaite par 2 points d’écart.

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L’amertume de ces matchs de la journée, qui pourtant accrochés se soldèrent en défaite, fit place à un bilan constructif. Bientôt les vestiaires résonnèrent au son de « Zizicoptère », « Véronica », et « On va la foutre au fond » des hymnes d’un lyrisme ingénu.

La clôture de ces 2 jours de compétition fut sans doute notre défaite la plus cuisante, lorsque notre tentative d’aller quérir des glaces aux huîtres sur le port dut avorter face à la foule de badauds, trop nombreux en quête de la même denrée.

Signé Guillaume, le Chéri des Phoenix